Coronavirus en Belgique : la Stib reprend progressivement, son patron en appelle à la "responsab... HD
►►► Abonnez-vous gratuitement: http://bit.ly/MagazineDActualite On l’a dit, ce lundi 4 mai n’est pas exactement un déconfinement, c’est une première étape. Elle concerne notamment les transports : après la SNCB, c’est au tour de la Stib d’expliquer dans quelles conditions le trafic va progressivement reprendre dans les transports en commun bruxellois. A commencer par le port du masque, obligatoire dès l’entrée dans la station de métro ou l’arrêt de bus. Là-dessus, la Stib compte sur le sens civique et la responsabilité des usagers. "Il y aura des amendes mais on ne va pas se précipiter dès le premier jour", rassurait ce lundi Brieuc de Meeûs dans le 6-9 Ensemble de la RTBF. Le CEO de la Stib préfère que dans un premier temps ses agents "encouragent" et "aident" les usagers vers cette nouvelle habitude. La police et les agents, à terme, contrôleront ce port du masque. ►►► À lire aussi : Coronavirus en Belgique : la SNCB reprend le trafic ce lundi 4 mai, mais dans quelles conditions ? Idem pour la distanciation sociale : elle n’est plus marquée dans les rames. "Le réseau était déjà saturé, voire sur-saturé", explique le CEO. Elle reste "hautement recommandée", précise Brieuc de Meeûs, même s’il appelle encore une fois les usagers à être responsables : "on demande à chacun de faire attention à garder une distance par rapport à l’autre. Je crois que les gens vont très bien comprendre que sinon, la Stib ne pourra pas offrir une augmentation du service le 11 mai." Rappelons également qu’il est toujours impossible d’acheter son ticket à bord. Des appréhensions, c’est humain, on n’est pas des machines Concrètement, qu’est-ce que ça signifie ? "Si un bus est trop rempli, laissez passer le bus, il y en a un qui arrive dans 3 minutes", recommande Brieuc de Meeûs. Même si le trafic n’est pas encore à une fréquence optimale, ni même "vacances" : "c’est un horaire un peu dégradé, reconnaît le CEO. Mais les fréquences sont très acceptables". Pas toujours évident, lorsqu’on doit se rendre au travail, puisque pour l’instant, c’est uniquement dans ce cas-là (les trajets essentiels) que l’on est autorisé à prendre les transports. Comment contrôler d’ailleurs que certains ne trichent pas en voulant prendre l’air ? "Ce n’est pas à la Stib de pouvoir vous le dire, répond Brieuc de Meeûs. Il faudra le demander à la police." ►►► À lire aussi : Déconfinement au TEC : port du masque dès l’arrêt de bus, un passager par banquette Faire confiance au sens civique des usagers, est-ce assez pour rassurer le personnel qui va devoir reprendre le travail dans ces conditions ? "Que quelqu’un puisse avoir une appréhension, c’est tout à fait humain, admet Brieuc de Meeus. On est encore des hommes, pas des machines." Il note toutefois qu’après un fort absentéisme au mois de mars, "nos collaborateurs reviennent." Le CEO affirme "faire un maximum" pour équiper le personnel de matériel de protection et de produits désinfectants. La Stib recommande-t-elle comme la SNCB d’essayer d