Léo Ferré - À une chanteuse morte (Hommage à Edith Piaf)

07.09.2009
Léo Ferré - À une chanteuse morte (Hommage à Edith Piaf) http://edith-piaf.narod.ru Tavais un nom doiseau et tu chantais comme cent Comme cent dix mille oiseaux quauraient la gorge en sang À force de gueuler, gueuler même des conneries Mais avec quelle allure ! Tétais un con de génie Tétais un con de génie Tavais un nom doiseau et la voix dAttila On tentendait dici, on técoutait d là-bas Tétais à toi toute seule le bal des ptits lits noirs Un Wagner de carrefour, un Bayreuth de trottoir Un Bayreuth de trottoir Et y avait dans tes mains comme une bénédiction Et comme tu ten servais pour bénir tous ces cons Ces cons gentils, émus, quon appelle les gens Qui, devenant public, deviennent intelligents Deviennent intelligents Cest pas toujours le cas, bien sûr, même à Paris Les auteurs de la merde, il faut que ça mange aussi Toi, tu tes débrouillée pour passer au travers Taurais chanté France Soir comme de lApollinaire Comme de lApollinaire On ta pas remplacée bien quon ait mis l paquet Le pognon et ton ombre, ils peuvent pas sexpliquer Sous les projos miracle et sous la lampe à arc Quoi que pense et que dise et que fasse monsieur Stark Et que fasse monsieur Stark Arrêtez ! Arrêtez la musique !

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